Je suis content

La presse se fait l’écho des dernières recommandations de Gary HAMEL, « gourou » du management et propagateur de recettes miracles.
Parmi les « recettes », qui marcheraient : le fait de donner du sens à l’action, celui d’ouvrir le chemin aux innovateurs, tout en favorisant l’adaptabilité et la débureaucratisation des structures … Mazette !
 Eh bien, je suis content !
Je suis content que l’on redécouvre les vertus du sens donné au travail. En voilà une découverte qu’elle est bonne ! Les gens auraient besoin d’autre chose que d’une rémunération pour assurer leur subsistance…
Je suis content que l’on réalise que le contenu intelligent des productions s’accroissant, soit reconnu le fait de « lâcher du lest » (on est bien obligé …) et remettre les personnes, -les individus, comme on dit- au centre du jeu, plutôt que d’utiliser leur contribution en jouant sur certains registres et en en masquant d’autres : vive l’innovation, la sérendipité, l’exploration de nouveaux territoires ! Certes, avec des garde-fous, mais ….
Je suis content que l’on accepte de « lever le pied » sur les « reportings » et autres « outils de pilotage » qui servent d’abord leur initiateur, qui se narcisise en maître plutôt que de faire confiance aux acteurs de terrain.
Je suis content qu’injonction soit faite aux managers d’agir en stimulant de la liberté plutôt qu’en prêtres de la servitude.
Mais je resterai aux aguets pour voir si c’est vrai : avec l’arrivée de la période des fêtes, je ne manquerai pas d’affubler notre chimpanzé d’un bonnet de Père Noël !