CONVERTEAM acte 2 ou comment finir par céder au sirènes …..

L’article rédigé en août 2008 retraçait les principaux éléments décrivant le redressement spectaculaire et les agréables conséquences financières en ayant résulté pour les investisseurs, les managers et l’ensemble du personnel (cf.ci-dessous).

 

A l’époque, les avances de GENERAL ELECTRIC avaient été repoussées et le fonds LBO France était devenu actionnaire à la faveur du financement du plan de développement de cette société valorisée 1,9 Milliards d’€ à l’époque.

Nouveau changement de taille pour affronter les marchés mondiaux… Elle devrait coûter 2,3 milliards d’€ à son nouvel acquéreur …. qui n’est autre que GENERAL ELECTRIC lui-même !

ALSTOM ne s’y était pas trompé; il réfléchissait en octobre dernier à l’acquisition de son ancienne filiale.

Lors de la reprise initiale, les managers avaient réalisé une plus value considérable (environ 900 millions d’€) qu’ils avaient réinvestie à hauteur de 77%.

Cette fois-ci, tout le monde ou presque sort ; LBO France réalisera tout de même une « petite » plus value (+20% en 3 ans), Seuls les managers demeurent actionnaires à hauteur de 10% aux côtés de General Electric, avec une perspective de sortie d’ici 3 à 5 ans.

La valeur maximale de la société devrait alors être de 3,4 Milliards d’€.

Parcours exemplaire en termes de stratégie, de management … et de résultats.

Même si le parcours entrepreneurial des repreneurs et des financeurs connait une fin normalisée.

Que cela donne des ailes à ceux qui préfèrent l’engagement radical au confort opaque !

Mars 2011