De 0 à 24.000 personnes en moins de 15 ans … sacrée croissance ! … Mais l’essoufflement et la bureaucratie qui va avec guettent.
La panoplie des armes utilisées pour lutter contre ces tendances fortes se renforce tous les jours : prime individuelle en novembre pour retenir un ingénieur clé (3,5 millions de $, tout de même) suivie d’une augmentation générale des salaires de 10% en début d’année 2011, puis reprise en main de la direction de l’entreprise pour restaurer l’esprit start up, complétée par un programme de détection de nouvelles pépites en transformant chaque salarié en limier d’entreprises nouvelles, prime individuelle de 10.000 $ à l’appui.
C’est que le groupe s’embourgeoise ! La taille accroît le cycle de décision, en même temps que la prise de risque a tendance à se réduire ; pire, l’esprit start-up n’est plus au cœur de l’entreprise : la pêche aux nouvelles activités prometteuses est donc ouverte !
Mais ce n’est pas tout. De nouveaux géants à croissance ultrarapide sont nés ; ils ont pour nom Facebook et Apple et leurs modèles économiques écornent quelque peu la superbe du 1er moteur de recherche mondial.
L’un comme l’autre tentent de devenir la porte d’entrée du web en lieu et place de Google, que ce soit par le profil personnel ou par des applications disponibles sur de nouveaux supports (téléphone et tablette).
A partir des articles de Nicolas Pauline (Les Echos du 24 janvier 2011) de Sandrine Cassini La Tribune du 24 janvier 2011) et de la chronique de JB Jacquin (La tribune du 25 janvier 2011).